La sexothérapie intrigue, fascine… et parfois fait un peu peur. Entre les fantasmes cinématographiques et les clichés de vestiaires, il est temps de démêler le vrai du très, très faux. Parce qu’on a beau en rire, certaines idées reçues empêchent encore beaucoup de personnes de consulter.
Allez, on fait tomber les mythes et on remet un peu de vérité dans tout ça.
D’abord, non, la sexothérapie ne se déroule pas dans une pièce rouge tamisée avec de la musique sensuelle en fond sonore. Et non, vous n’aurez pas à vous allonger sur un canapé pour détailler votre vie sexuelle comme un interrogatoire de film noir. La réalité est bien plus humaine, bienveillante… et surtout, beaucoup plus variée.
La sexothérapie, ce n’est pas juste parler de sexe. C’est parler de soi, de son rapport à l’autre, à son corps, à ses émotions. C’est un espace où l’on peut venir avec ses questionnements, ses blessures ou simplement sa curiosité. Et c’est pour tout le monde : célibataires, couples, jeunes, moins jeunes, expérimentés ou novices. Bref, pour tous ceux qui ont envie de mieux se comprendre.
Prêt(e) à bousculer quelques idées reçues ? C’est parti ! #Sex0Authentique
Minute culture inutile (donc indispensable) : mythe ou réalité, ça me fait penser que pendant la première guerre mondiale, des espions britanniques utilisaient le sperme comme encre invisible. Ils ont été obligés d’arrêter ce procédé vu que lorsque la substance n’était plus très fraîche, elle ne sentait pas très bon.
Source : livre MI6: The History of the Secret Intelligence Service 1909-1949










En conclusion :
La sexothérapie, ce n’est ni sulfureux, ni honteux et s’adresse à tout public. C’est un accompagnement précieux, parfois émouvant, souvent libérateur, et oui, de temps en temps, un peu drôle aussi…
C’est un espace où l’on peut souffler, mettre des mots sur ce qui, souvent, reste coincé dans la gorge. Un lieu pour déposer les non-dits, les peurs, les attentes irréalistes, les vieux schémas ou les blessures trop longtemps gardées sous silence. C’est un moment pour soi — ou pour son couple — pour faire le point, se reconnecter à ses désirs, réapprendre à se connaître ou à aimer autrement.
Il n’y a pas besoin d’avoir « un gros problème » pour consulter. On peut simplement ressentir un flou, une perte d’élan, une envie de mieux comprendre sa relation au corps, au plaisir, à l’intimité. Et c’est déjà une bonne raison.
La sexothérapie, c’est aussi une démarche de courage. Celui de s’ouvrir, d’explorer, de grandir. Ce n’est pas une baguette magique, mais un outil puissant pour se rapprocher de soi-même.
Et si, en plus, on peut en ressortir plus apaisé(e), plus libre, et parfois même avec un petit sourire en coin… alors franchement, pourquoi s’en priver ?


Avant d’être ici pour vous, j’ai été vous :
Avant de m’intéresser à la sexothérapie, j’imaginais un cabinet avec des statues nues, un peu comme dans un musée de l’Érotisme version zen. Un lieu feutré, vaguement mystérieux, où l’on feuillèterait un Kama Sutra pour passer en revue les pratiques sexuelles existantes, à la manière d’un catalogue IKEA du plaisir. Dans ma tête, on venait y exposer au professionnel les positions pratiquées, les fréquences hebdomadaires, voire les « performances » passées pour savoir si c’était « adapté », « normal », « suffisant ». Comme si on allait faire valider son bulletin de note intime par un expert en acrobaties de la couette.
#konselediz : ce n’est pas du tout ça.
Je ne me doutais pas de la richesse des sujets qui peuvent être abordés. Ni de la profondeur avec laquelle on peut parler de soi — sans pour autant parler de sexe dès la première minute, ou même lors de chaque séance. La sexothérapie, ce n’est pas une analyse de vos prouesses sexuelles sous microscope. C’est un espace de parole, un lieu où l’on peut venir poser ses doutes, ses blessures, ses questions… sans que personne ne hausse un sourcil.
J’ai découvert que derrière les problématiques sexuelles se cachent souvent des histoires bien plus vastes : estime de soi, confiance, relations, héritages familiaux, croyances culturelles. Une douleur lors des rapports, par exemple, ce n’est pas qu’un souci médical ou mécanique : c’est aussi une mémoire émotionnelle, un rapport au corps, à l’autre, à soi. Un manque de désir ? Cela peut venir d’un épuisement, d’une routine écrasante, d’une peur de décevoir, d’un décalage profond entre ce qu’on pense « devoir » ressentir et ce qu’on ressent vraiment.
La sexothérapie, j’ai compris que ce n’était pas une série de recettes magiques pour booster la libido. C’est un accompagnement global, une démarche douce mais puissante qui invite à se réconcilier avec son corps, son histoire, ses limites… et ses envies aussi, qu’on n’a parfois jamais pris le temps d’écouter. J’ai aussi appris qu’il n’y avait pas besoin d’avoir « un vrai problème » pour consulter. L’envie de mieux se connaître, de mieux aimer, de se libérer de certains conditionnements peut suffire. C’est une exploration, pas un jugement.
Et puis surtout, j’ai découvert qu’on pouvait rire aussi. Que parler de sexualité, même avec pudeur ou gêne, pouvait être profondément humain, parfois émouvant, parfois léger. Que l’on n’était pas là pour devenir parfait, mais pour devenir plus soi.
Alors non, il n’y aura pas de statues de marbre dans mon cabinet de sexothérapie. Il y aura juste un fauteuil, un canapé, un sourire rassurant, une boisson réconfortante… et beaucoup d’espace pour être vrai❤️
À très vite pour d’autres éclats de vie (et de rire) !#Sex0Authentique