Ou comment passer du « Netflix and chill » au « Biberon and survive » sans (trop) perdre la tête.
L’arrivée d’un enfant, c’est merveilleux. Ou pas, cela ne se juge pas. C’est un peu comme si une tornade avait emménagé dans votre salon avec des turbulettes et des couches. Le couple, lui, passe alors par plusieurs phases. #konselediz : c’est normal. Et parfois, c’est même drôle (avec du recul, voir même BEAUCOUP de recul je vous l’accorde) #Sex0Authentique
Minute culture inutile (donc indispensable) : le saviez-vous ? avant d’être une tornade, le bébé « était » un spermatozoïde ; le spermatozoïde contient 37.5 Mb de données ADN. Une éjaculation représente un transfert de données de 15,875 Gb, ce qui correspond à la capacité totale de 62 ordinateurs MacBook Pro.
Source : 1,227 Quite Interesting Facts (« 1227 vérités plutôt intéressantes »), de W.W. Norton
En conclusion :
L’arrivée d’un enfant, c’est le grand chamboulement. Le couple vacille, s’adapte, évolue. Il y a des ratés, des fous rires, et parfois juste l’envie de dormir. Mais au fil des phases, vous devenez autre chose : un couple parental. Fatigué, oui. Mais soudé. Et parfois… hilarant malgré vous. Soyez tolérants envers vous-mêmes, vous faites de votre mieux et c’est déjà suffisant. La perfection n’existe pas. Vous êtes assez.
Et non, ce n’est pas parce que vous n’avez pas eu de moment à deux depuis trois semaines, ou que vous vous êtes disputés à 6h37 du matin à propos d’un biberon mal lavé, que votre couple est en danger. C’est simplement la vie réelle, avec un petit humain en bonus. Un humain qui prend beaucoup, mais qui, quelque part, vous pousse aussi à redéfinir votre lien.
Le couple parental, ce n’est pas une version dégradée du couple amoureux : c’est une métamorphose. Moins de spontanéité, peut-être, mais plus de profondeur. Moins d’insouciance, mais davantage de résilience. C’est un amour qui s’apprend dans l’imperfection, dans les silences, dans les regards fatigués mais complices.
Alors célébrez vos victoires, même les plus petites : une sieste partagée, une soirée sans écran, un fou rire en changeant une couche. Parce que c’est dans ces instants-là que l’amour se loge — discret, mais toujours présent.
Avant d’être ici pour vous, j’ai été vous :
Il y a 13 ans entre la prems et le deuz : on a perdu le mode d’emploi entre les deux.
En fait non, aller je suis totalement transparente avec vous : entre ces deux atterrissages de cigognes, il y a eu un handicap intime à l’arrivée de la grande. Puis le diagnostic d’une endométriose qui ne laissait que peu d’espoir à une potentielle seconde grossesse… Mais la seconde cigogne était simplement retardée – probablement par des bouchons sur le périph – mais visiblement très déterminée à ne rien lâcher pour délivrer sa précieuse cargaison.
Revenons à nos cigognes. Lors de la venue au monde de bébé n°2, il a fallu se remettre dans le bain, que chacun de nous trouve sa place dans cette nouvelle organisation familiale… Non sans mal, non sans patience, non sans communication. La vie est faite de cycles, de phases. Il n’est pas étonnant qu’un évènement aussi important que l’arrivée d’un nouveau membre dans la structure familiale demande une adaptation sur le long terme.
Chaque enfant est différent, chaque grossesse, chaque postpartum, chaque dynamique de couple aussi. Ce qui a « marché » la première fois peut tomber complètement à plat la deuxième. On croit qu’on sait, qu’on maîtrise, qu’on anticipe… et puis non. Tout est à recommencer. À redécouvrir. C’est à la fois déroutant et incroyablement formateur.
Il y a eu des moments de grande solitude, même à deux. Des soirées où l’on se demande si on est les seuls à galérer autant. Des instants de colère, d’incompréhension, de larmes silencieuses dans la cuisine. Mais aussi des regards complices au-dessus du berceau. Des mains qui se cherchent malgré tout. Des rires nerveux à 3h du matin, quand bébé décide que la nuit est finie.
Et puis, il y a eu les petites victoires. La première nuit de six heures, le premier « je t’aime » chuchoté après une dispute, le premier câlin sans interruption. Tous ces moments sont comme des petites balises qui éclairent le chemin. Ils nous rappellent qu’on avance, même à tout petits pas.
Ce n’est pas un chemin droit. C’est un sentier sinueux, parfois boueux (aucune métaphore douteuse non non), mais souvent jalonné d’amour — même s’il est fatigué, froissé, ou dit à demi-mot. Et c’est ça, le plus beau.
Et si je peux vous laisser avec une seule idée : c’est que votre couple, même dans sa version la plus fatiguée, la plus bancale, mérite d’être célébré. Car aimer dans le chaos, c’est tout un art. Et vous êtes déjà en train de le maîtriser.
Peu importe à quel point vous vous sentez débordés, désorganisés, ou éloignés : si vous vous posez la question « comment va notre couple ? », c’est que vous êtes encore deux à chercher à vous retrouver. Et rien que ça, c’est précieux.
Alors continuez. À parler, à vous écouter, à vous rater, à recommencer. Parce que ce lien, même échevelé et en pyjama à pois, reste une base solide. Et que l’amour, parfois, ça ressemble à deux personnes qui tiennent bon ensemble… même avec des cernes jusqu’aux genoux❤️
À très vite pour d’autres éclats de vie (et de rire) ! #Sex0Authentique